La sonate du vent

LA SONATE DU VENT

Dès le lever du jour, dans les grands champs de neige,
Tous les sens en éveil à l’éclose beauté,
Ravivent mes pensées d’un plaisir velouté,
D’où le charme bénin m’accorde privilège.

La sonate du vent diffuse son arpège,
Chante pour m’émouvoir un refrain de gaieté,
Qui se perd en écho et somptuosité,
Quand un coq de bruyère au sous-bois se protège.

Le bonheur souverain, la sublime nature,
Dont mon œil attentif vit l’étrange aventure,
Entretiennent mon cœur d’endémiques saveurs.

Cependant que mes pas, dans le fœhn de l’aurore,
Me pressent à goûter aux limpides faveurs,
Je m’abandonne et rêve aux grandeurs que j’explore.

ANDRÉ

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La poésie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. (André Laugier)

Le vent nous apporte de jolis chants André ! Curieux quand on entend pas les mêmes roucoulades et bien souvent ces bruits sont des chants pour la nature et pour fonder une famille !
Très beaux vers pour nous en parler !
bisounours

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La sonate du vent 110108034927815720

Flamme a écrit:: Le vent nous apporte de jolis chants André ! Curieux quand on entend pas les mêmes roucoulades et bien souvent ces bruits sont des chants pour la nature et pour fonder une famille !
Très beaux vers pour nous en parler !

Bonsoir Chère FLAMME,

J'ai terminé l'année sur un poème consacré aux paysages, et je commence la nouvelle avec les champs de neige et le tétras-Lyre, symboles d'une nature authentique et sauvage que j'adore et qui me manque énormément dans le décor bien fade de la ville, du bruit, du béton et de l'air pollué. Heureusement que la poésie me permet de "m'évader" et de "revivre" ces moments réellement vécus et qui sont des souvenirs mémorables.

MES TRÈS VIFS REMERCIEMENTS pour ta lecture et ton bien positif commentaire.

TRÈS CHALEUREUX À VOUS DEUX.

CARPE DIEM

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La poésie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. (André Laugier)