Le torrent

LE TORRENT

L'impétueux cours d'eau encombré d'alluvions,
Serpente, montueux, dans la vallée étroite,
En soupirs vagabonds que l'osmonde* convoite,
Prenant source aux séracs dans leurs impulsions.

Dans sa folle allégresse aux dérivations
D'un parcours tourmenté que le canal exploite,
Tel un creuset d'airain où le soleil miroite,
Il s'enfuit, orgueilleux, en ondulations.

La neige, en les hauteurs, est de dentelle blanche ;
Quand son corset soyeux sur la roche se penche,
Et offre à la nature une écharpe d'argent.

Dans le frisson du vent qui chante sa romance,
Vibre l'écho lointain d'un clocher partageant
Le suave refrain d'un son de confidence.

* Fougère aquatique

ANDRÉ

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La poésie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. (André Laugier)

Le torrent évoque les sommets, les pentes, les neiges, sources de son caractère, la vie qui passe à toute allure, qui serpente et sinue avant de se reposer un instant à l'ombre d'une anfractuosité, bercée par le murmure du vent, pour repartir vers de nouveaux horizons tourmentés. Plein d'images et de sensations qui défilent.
Bon week-end. bisounours

En soupirs et grondements, ils nous font entendre leurs voix ces magnifiques torrents !
De très jolis vers poétiques pour nous décrire un magnifique paysage !
Bon dimanche André ainsi qu'à Marie Louise et Fabrice.
bisounours

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Le torrent 110108034927815720

fripou a écrit:: Le torrent évoque les sommets, les pentes, les neiges, sources de son caractère, la vie qui passe à toute allure, qui serpente et sinue avant de se reposer un instant à l'ombre d'une anfractuosité, bercée par le murmure du vent, pour repartir vers de nouveaux horizons tourmentés. Plein d'images et de sensations qui défilent.
Bon week-end.

Rien de plus humain, en fait, que ce besoin de contact bénéfique et d'équilibre avec la Nature qui nous offre tout ce qu'il y a de plus familier et d'authentique par rapport au monde guindé et trop spécieux dans lequel nous vivons et nous conformons.

Oui, il faut s'en échapper, de temps à autres, pour ne pas en subir les contraintes d'aliénation et renouer le lien avec la Nature qui est, depuis la nuit des temps, l’habitat de l’homme. En être coupé conduirait au symptôme de "déficit de nature". La nature développe une attention et une vision élargie au monde.

Intégrer les enjeux de nature aux problématiques d'une vie de plus en plus dépendante des technologies et d'une urbanisation à grande échelle, c'est se replonger aux sources mêmes de cet environnement naturel dont nous avons tant besoin, et qui nous prive des bénéfices de cet épanouissement des sens, tant nous vivons dans "l'artificiel" et le précaire.

UN GRAND MERCI pour tes mots d'adhésion, de gentillesse et de sincère Amitié, CHÈRE FRIPOU.

Un TOURBILLON DE DE NOUS TROIS.

Passez tous les 3 un bien agréable week-end.

CARPE DIEM

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La poésie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. (André Laugier)

Flamme a écrit:: En soupirs et grondements, ils nous font entendre leurs voix ces magnifiques torrents !
De très jolis vers poétiques pour nous décrire un magnifique paysage !
Bon dimanche André ainsi qu'à Marie Louise et Fabrice.

Il n’est rien dans l’amour de l'authentique et de la diversité qui ne soit marqué au coin de la nécessité. Aimer la Nature, c'est aimer la "liberté" ! Elle est notre bien le plus précieux, elle est fascinante et magique.

J'essaie simplement, dans mes poèmes, d'être un modeste témoin de cette beauté sous ses différentes formes (paysages, arbres, faune, flore, etc...).

On me dit souvent que mes poésies dégagent une certaine sérénité. Je crois que c'est l'un des plus beaux compliments que l'on puisse me faire. J'aime la Beauté, j'aime qu'un sonnet devienne le miroir de mes émotions et de mes descriptions, et puisse "communiquer" cette "atmosphère" qui est le reflet de mes impressions vécues. C'est de la poésie existentielle, tout simplement !

Aimer la Nature c'est aimer la Vie. La vie (et notre vie) est à l’image de la nature dont elle procède, ce que disait déjà HÉRACLITE dans un aphorisme très actuel, près d’une trentaine de siècles avant nous : "La nature aime les contraires : c’est avec elle qu’elle produit l’harmonie".

Dans cet univers "artificiel" des villes, il est souvent difficile de percevoir, au-delà du béton, du verre, de l’acier et de la luminosité électrique, que la Nature, en dépit de son absence visible, continue de nous englober et de dessiner les lignes de force de notre existence. Il est réconfortant de penser à cela.

C’est une pensée heureuse, positive, apaisante et stimulante qui nous fait prendre conscience, qu’en dépit des apparences, la Nature, notre mère à tous, continue de rythmer notre existence malgré l’artificialité de la ville et nos conditions de vie convenues.

UN GRAND MERCI, CHÈRE FLAMME, pour tes mots toujours agréables, sincères et très amicaux.

DE GROS VOUS TROIS, en vous souhaitant de passer le plus serein des week-end.

CARPE DIEM

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La poésie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. (André Laugier)