Lumbago de fête

Les frimas de l'hiver ravivent la douleur
De muscles engourdis qui hurlent leur disgrâce
Laissant au dos meurtri un lumbago tenace
Qui limite les pas du boiteux promeneur.

Le moindre mouvement réveille la torpeur
Déclenchant dans l'instant le souvenir vivace
D'un doux coup de poignard offrant le coup de grâce
Rappelant que le corps est source de bonheur.

Alors pliés en deux dès que le jour se lève
La muse et son poète espèrent une trêve
Qui les remettra droits aux rives du chemin.

Si un gémissement vient traverser la toile
Ne vous inquiétez pas car en haut du sapin
La guérison fera bientôt briller l'étoile...

Messages : 3013 Date d'inscription : 14/10/2015 Age : 69 Localisation : LIMOUX

Bel humour en cette fin d'année : j'espère que tu n'as rien ? Pour ma part, je touche du bois : je suis assez épargnée de ce côté-là, encore heureux !!!
merci pour cette poésie emplie de douleurs mais très intéressante au point de vue description : en plein dans le mille pour la pathologie, je soupçonne que tu l'as déjà eu
Gros bisous et belles fêtes à vous sans lumbago !!!
Lucienne

fripou a écrit:: Les frimas de l'hiver ravivent la douleur
De muscles engourdis qui hurlent leur disgrâce
Laissant au dos meurtri un lumbago tenace
Qui limite les pas du boiteux promeneur.

Le moindre mouvement réveille la torpeur
Déclenchant dans l'instant le souvenir vivace
D'un doux coup de poignard offrant le coup de grâce
Rappelant que le corps est source de bonheur.

Alors pliés en deux dès que le jour se lève
La muse et son poète espèrent une trêve
Qui les remettra droits aux rives du chemin.

Si un gémissement vient traverser la toile
Ne vous inquiétez pas car en haut du sapin
La guérison fera bientôt briller l'étoile...

Ah ! Chère FRIPOU, tu n'as vraiment rien à m'envier en ce qui concerne la poésie d'humour, car ta verve et tes traits d'esprit sont joyeux et brillants, dans des vers DÉLICIEUSEMENT ciselés !

Un sonnet qui mérite :

NOS TRÈS AFFECTUEUX

_________________
La poésie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. (André Laugier)

Lucienne MARTEL a écrit:: Bel humour en cette fin d'année : j'espère que tu n'as rien ? Pour ma part, je touche du bois : je suis assez épargnée de ce côté-là, encore heureux !!!
merci pour cette poésie emplie de douleurs mais très intéressante au point de vue description : en plein dans le mille pour la pathologie, je soupçonne que tu l'as déjà eu
Gros bisous et belles fêtes à vous sans lumbago !!!
Lucienne

Mon lumbago a disparu mais un bon rhume l'a remplacé... Je ne sais pas si j'ai gagné au change. En plus un pied récalcitrant engendre des douleurs sympathiques à la marche. Bref je suis en pleine forme pour terminer cette année 2016. Je te souhaite une bien meilleure santé à l'approche de la nouvelle année qui s'annonce. bisounours

André Laugier a écrit:: Ah ! Chère FRIPOU, tu n'as vraiment rien à m'envier en ce qui concerne la poésie d'humour, car ta verve et tes traits d'esprit sont joyeux et brillants, dans des vers DÉLICIEUSEMENT ciselés !

Un sonnet qui mérite :

NOS TRÈS AFFECTUEUX

Mieux vaut tacher d'aborder les maux avec humour car la vie n'est pas toujours très rose et ne préserve pas des douleurs.
bisounours

fripou a écrit:

André Laugier a écrit:: Ah ! Chère FRIPOU, tu n'as vraiment rien à m'envier en ce qui concerne la poésie d'humour, car ta verve et tes traits d'esprit sont joyeux et brillants, dans des vers DÉLICIEUSEMENT ciselés !

Un sonnet qui mérite :

NOS TRÈS AFFECTUEUX

Mieux vaut tacher d'aborder les maux avec humour car la vie n'est pas toujours très rose et ne préserve pas des douleurs.
bisounours

Je ne peux que souscrire à cette vue de l'esprit, car si l'humour ne fait pas oublier l'affliction, il nous permet de continuer à avancer étant donné que la vie, quoi qu'il arrive, doit se poursuivre. Nous devons en accepter les joies comme les peines. Même pour l'écrivain et pour le poète, la douleur est, bien souvent, l'auxiliaire de la création.

DE GROS DE TES TROIS AMIS MARSEILLAIS, CHERE FRIPOU.

_________________
La poésie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. (André Laugier)

André Laugier a écrit:: Je ne peux que souscrire à cette vue de l'esprit, car si l'humour ne fait pas oublier l'affliction, il nous permet de continuer à avancer étant donné que la vie, quoi qu'il arrive, doit se poursuivre. Nous devons en accepter les joies comme les peines. Même pour l'écrivain et pour le poète, la douleur est, bien souvent, l'auxiliaire de la création.

DE GROS DE TES TROIS AMIS MARSEILLAIS, CHERE FRIPOU.

Je vous envoie mes petitbis

enrhumés histoire de prolonger le partage....

fripou a écrit:

André Laugier a écrit:: Je ne peux que souscrire à cette vue de l'esprit, car si l'humour ne fait pas oublier l'affliction, il nous permet de continuer à avancer étant donné que la vie, quoi qu'il arrive, doit se poursuivre. Nous devons en accepter les joies comme les peines. Même pour l'écrivain et pour le poète, la douleur est, bien souvent, l'auxiliaire de la création.

DE GROS DE TES TROIS AMIS MARSEILLAIS, CHERE FRIPOU.

Je vous envoie mes petitbis

enrhumés histoire de prolonger le partage....

Ç'est magnifique de sensibilité que cette belle pensée de participation alors que tant de gens, de nos jours, ont de la réticence à partager.

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La poésie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. (André Laugier)

» C'est ma fête
» Malgré tout, Bonne Fête Papa!
» Malgré la distance, Bonne Fête Maman !
» Bonne Fête Mamie !
» Bonne Fête Maman !