Ma version de la crèche

Ma version de la crèche.


Ce soir je veux conter ma version de la crèche.
C’était au temps jadis un pays dans la dèche,
La liberté était soumise à l’occupant
Et on n’écoutait pas les dires des enfants.

De l’administration on respectait les normes.
Certaines contraintes parfois étaient énormes.
Cette année justement on était recensé,
Les familles allaient où le chef était né.

Joseph était ainsi parti avec sa femme
En attente d’enfant ayant le vague à l’âme.
On ne réservait pas à l’avance en ce temps,
Il ne savait pas où loger en arrivant.

Lorsqu’à la nuit tombée enfin ils arrivèrent,
Rien où pouvoir coucher ce soir là ne trouvèrent.
Marie très fatiguée commençait à gémir,
Ils choisirent une grotte où ils pourraient dormir.

Au milieu de la nuit quand les douleurs la prirent,
Aucun d’eux n’avait plus du tout envie de rire.
Quand le bébé naquit ainsi en sans-logis,
De paille on recouvrit son petit corps rougi.

Une étoile de plus au ciel se mit à luire.
De tous les continents quatre mages partirent
Pour porter à Jésus de bien jolis présents
Car cet enfant allait modifier le présent.

Des mages trois étaient très sages et très lents,
Ils ignoraient en fait ce qu’étaient les enfants.
Noël lui le savait et ses pouvoirs magiques
Pour arriver plus vite il les mit en pratique.

Le lendemain matin il était à la crèche.
Sa hotte sur le dos débordait de cadeaux.
Il en distribua à tous même aux badauds
Mais il se garda bien de leur faire aucun prêche.

Noël pour les enfants c’est un peu l’espérance
De savoir que la joie pour tous peut exister,
Que s’il ne passe pas ce soir, manque de chance,
Il revient chaque année pour la nativité.

L’espoir c’est ce qu’apporte aussi toute naissance.
L’enfant pour ses parents c’est un peu l’avenir.
Jésus pour les chrétiens gomme les différences,
Montre à l’humanité quel est son devenir.


Yvon d’Ore.
( 20 novembre 2016 )