A l'ombre du vieux banc (Image de novembre)

A l'ombre d'un vieux banc

Une saison s'endort à l'ombre d'un vieux banc.
Déjà le vent s'égare en des heures blafardes,
Semant sur son chemin mille feuilles hagardes,
Ayant perdu leur ton en chutant sur le flanc.

Un voile de brouillard repeint le sol de blanc.
On dirait que la vie s'est revêtue de hardes,
Que les branches transies se muent en hallebardes
Sans savoir si l'hiver se fera vif et franc.

La nuit soudain s'annonce aux rives de l'automne
Quand le soleil s'éteint et que le jour détonne
De savoir que l'été s'est enfui au lointain.

Tout l'horizon se berce aux notes du silence
Qui figent pour un temps dans des teintes d'airain
Le murmure d'hier plongé dans l'abstinence.

Douce et paisible poésie où le silence règne sur l'automne et la chute des feuilles autour de ce banc !
Magnifiques vers venant décrire cette belle photo !
calinchat

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A l'ombre du vieux banc (Image de novembre) 110108034927815720

Messages : 3013 Date d'inscription : 14/10/2015 Age : 69 Localisation : LIMOUX

Bonsoir Fripou : j'aime beaucoup ton sonnet et cet automne finissant. ce banc est très reposant dans tes vers fluides à la lecture et agréables
Merci pour l'exercice réussi pour décrire cette splendide image
Belle soirée à vous et gros bisous
Lucienne

Flamme a écrit:: Douce et paisible poésie où le silence règne sur l'automne et la chute des feuilles autour de ce banc !
Magnifiques vers venant décrire cette belle photo !

L'isolement inspire le silence. Ce banc abandonné sait écouter le murmure d'une saison qui s'en va et contempler les souvenirs de cet automne qui se meurt. bisounours

Lucienne MARTEL a écrit:: Bonsoir Fripou : j'aime beaucoup ton sonnet et cet automne finissant. ce banc est très reposant dans tes vers fluides à la lecture et agréables
Merci pour l'exercice réussi pour décrire cette splendide image
Belle soirée à vous et gros bisous
Lucienne

C'est l'image qui a écrit l'essentiel Lucienne. Merci de ta lecture amicale. Prends soin de toi. bisounours

Bonjour FRIPOU,

Il m'arrive souvent d'aller dans l'arborescence des poèmes postés sur le forum afin de vérifier si j'ai commenté ou non un poème. Généralement, c'est ce que j'ai fait. Dans de rares cas certains sont passés outre ma vigilance. En l'occurrence, celui-ci m'avait échappé.

J'ai pris le temps de le lire à haute voix, comme il convient pour toute poésie, et j'en ai savouré le chant ainsi que les images que tu dispenses avec concision et force détails.

Oui, c'est vrai, comme tu le dis, "l'isolement inspire le silence" et, de ce fait, est propice à la méditation, ce qui est la marque du romantisme. Dans l'isolement, le poète prend "conscience" de la sérénité des paysages et de son environnement. Il se crée un espace spirituel de connivence et se réfléchit dans ce qu'il commémore.

Et puis, quand les mètres sont réguliers, musicaux, autrement dit agréables à l'oreille, le tout devient un véritable tableau dont on ne se lasse du lyrisme.

DE DE NOUS 3 À VOUS DEUX !

Douce journée !

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La poésie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. (André Laugier)