Le beurre ou l'argent du beurre ? (Humour)

LE BEURRE OU L’ARGENT DU BEURRE ?

Qui ne voudrait le beurre et puis l’argent du beurre ?
Car ça met, comme on dit du beurre aux épinards ;
Quand tout baigne dans l’huile on profite à toute heure,
Et c’est du pain béni que prisent les veinards.

Fauché comme les blés, être sans un radis,
Ce n’est pas de la tarte on y perdra la frite,
Et rester en carafe ajoute au discrédit :
On est dans le pétrin, c’est l’espoir qui s’effrite.

Il faut choyer sa vie comme aux petits oignons
Pour ne pas pédaler, après, dans la choucroute ;
Tant pis si au début on se prend quelques gnons,
Sans en faire un fromage organisons la route.

Qui d’entre nous voudrait travailler pour des prunes,
Où se laisser rouler dans la farine, en vain ?
A défaut de choux gras, de palpables pécunes
Dissiperont le gros sur la patate, enfin.

Les moins chanceux auront bien du pain sur la planche ;
Quand tout est gratiné, loin d’être du gâteau,
Mettre son grain de sel peut conduire, en revanche,
À prendre de la graine et s’en sortir tantôt.

Il faut penser que rien ne compte pour du beurre,
Et si l’on fait chou blanc, qu’on mange du pain noir,
Plus tard son gagne-pain ne sera plus un leurre
Quand aux bouchées doubles on met quelque vouloir.

Car ce n’est pas si mal si l’on gagne sa croûte
Trouvant son gagne-pain même en gagne-petit ;
Et puis casser la graine a bien de quoi se foutre
De tout l’argent du beurre ou trop gros appétit.

ANDRÉ

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La poésie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. (André Laugier)

Un poème qui permet de faire ses courses sans en avoir l'air chienquirit

en espérant qu'il reste un peu de beurre... à la fin. grosbiz

Dur, dur pour arriver à se nourrir comme il faut ! Et quand on peut ajouter ce beurre qui parfume le plat, nous pouvons être content de notre sort !
Merci André pour toutes ces expressions si bien disposées dans tes jolis vers ! poupouces

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Le beurre ou l'argent du beurre ? (Humour) 110108034927815720

fripou a écrit:: Un poème qui permet de faire ses courses sans en avoir l'air en espérant qu'il reste un peu de beurre... à la fin.

Et oui, l'argent ça fond souvent comme beurre au soleil. Par contre, avec l'argent, les plus aisés en font leur beurre.

UN GRAND FRIPOU pour ta lecture, en espérant que tu as fait le plein dans le réfrigérateur !

DE GROS DE NOUS TROIS.

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La poésie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. (André Laugier)

Flamme a écrit:: Dur, dur pour arriver à se nourrir comme il faut ! Et quand on peut ajouter ce beurre qui parfume le plat, nous pouvons être content de notre sort !
Merci André pour toutes ces expressions si bien disposées dans tes jolis vers !

Tes considérations sont bien agréables à lire FLAMME.

Après avoir "tâté" à un peu tous les genres, il me restait encore une catégorie de jeux poétiques que je n'avais pas pratiqués : celui des idiotismes. Me voilà comblé. Bien entendu, ce n'est pas de la poésie solennelle nourrie d'émotion et d'intensité. Il faut la considérer entre la parodie, le calembour et assez proche des textes de poètes-chansonniers de boulevards. Cependant, dans le respect de la prosodie classique, je fais en sorte d'observer autant le fond que la forme.

BEAUCOUP pour tes mots d'Amitié.

DE GROS DE NOUS TROIS.

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La poésie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. (André Laugier)

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