En forêt

EN FORÊT

Les sous-bois font écho, à l’arrière saison,
Du brame des grands cerfs croisant leurs empaumures,
En d’incessants combats où sous la frondaison
Un vent léger et frais distille ses murmures.

Planant sur le maquis la buse variable
Est en quête de proies, d’innocents campagnols,
Dans son vol circulaire et guette, impitoyable,
Quand chantent dans les haies les discrets rossignols.

Hêtres et châtaigniers sont de bon voisinage,
Et parent la forêt d’un plaisant ornement,
Aux teintes nuancées, poétique apanage
D’un monde de couleurs, mariées brillamment.

Le concert de la vie est mélodie agreste,
Une polyphonie dans cette frondaison ;
Le chant harmonieux dans ces accords atteste
La sauvage beauté qu’estampe la saison.

ANDRÉ

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La poésie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. (André Laugier)

Les bruits de la forêt sont mystérieux, ses habitants ont leurs cris, leurs appels, qui pour nous sont souvent incompréhensibles...
Un poème de saison comme tu sais si bien nous partager sourir

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En forêt 110108034927815720

Les forêts savent murmurer mieux que nul autre. Elles bruissent et chantent au gré des saisons et des êtres qui les peuplent. petitbis

Flamme a écrit:: Les bruits de la forêt sont mystérieux, ses habitants ont leurs cris, leurs appels, qui pour nous sont souvent incompréhensibles...
Un poème de saison comme tu sais si bien nous partager

La première chose que je ressens en forêt, c’est un immense bien-être. Il y a quelque chose d’extraordinaire à évoluer au milieu de ces arbres immenses, dans ce foisonnement de vie, et notamment en automne avec cet heureux mariage de couleurs qui donnent une impression de "tableau vivant" de la nature. Quand on a touché à ce très grand sentiment de plaisir, tout le reste devient accessoire.

UN GRAND pour tes mots apaisants d'Amitié et de partage, FLAMME.

Douce soirée et mes TRÈS CHALEUREUX

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La poésie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. (André Laugier)

fripou a écrit:: Les forêts savent murmurer mieux que nul autre. Elles bruissent et chantent au gré des saisons et des êtres qui les peuplent.

Je ne suis pas sûr que la nature ait quelque chose à nous dire, mais je suis certain que beaucoup d'entre nous ont du mal à l’entendre. Nous vivons dans une société qui va beaucoup trop vite par rapport à nos capacités à percevoir. Pour cela, nous avons besoin de plus de temps, de lenteur. Notre écosystème humain est devenu extrêmement spécialisé et, par conséquent, très fragile. Nos capacités nous ont permis de créer une organisation dont l’objectif est de limiter au maximum les imprévus, mais les bouleversements climatiques qui nous guettent risquent de nous ramener loin en arrière, justement parce que nous n’aurons pas le temps de nous y adapter...

Espérons que nous pourrons profiter encore assez longtemps de ces forêts "qui savent murmurer mieux que nul autre" et que les amoureux des grands espaces pourront continuer, la nuit tombante, à écouter tous ces bruits furtifs qui emplissent la forêt.

MILLE pour ton commentaire d'assentiment, FRIPOU, et DE GROS

Douce soirée.

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La poésie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. (André Laugier)

Messages : 3013 Date d'inscription : 14/10/2015 Age : 69 Localisation : LIMOUX

Bonjour mon cher André. Je me suis régalée de me promener en sous-bois avec toi, loin du tintamarre de la ville, dans cette forêt où tout n'est que mélodie et bruissement à couper le souffle. Un pur ravissement pour les yeux et les oreilles
Beau weekend à toi
Gros bisous
Lucienne

Lucienne MARTEL a écrit:: Bonjour mon cher André. Je me suis régalée de me promener en sous-bois avec toi, loin du tintamarre de la ville, dans cette forêt où tout n'est que mélodie et bruissement à couper le souffle. Un pur ravissement pour les yeux et les oreilles
Beau weekend à toi
Gros bisous
Lucienne

Bonsoir Chère LUCIENNE,

Tous ces poèmes que je publie font référence à des moments vécus à diverses périodes de l'année et dans des régions différentes. Grâce à eux, je revis certains de ceux qui m'ont le plus marqué et laissé des souvenirs indélébiles. Pour ceux que j'écris longtemps après, et afin de mieux me représenter certains détails qui m'auraient échappés, je mets quelques photos prises sur place sur ma table de travail, pour me remémorer les espèces de végétation, pour revoir les couleurs ainsi que les paysages dans leur ensemble. Cela fait ressurgir des impressions et des images qui me servent pour apporter toute une touche de détails à mon écriture. Car un paysage, c'est un tableau, et dans le poème doivent figurer la lumière, les teintes, les ombres et toutes ces descriptions qui rappellent son authenticité.

MES PLUS VIFS REMERCIEMENTS pour tes mots de gentillesse, d'attention et de partage.

Excellente journée, et un nuage de

CARPE DIEM

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La poésie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. (André Laugier)

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