Humble Rhapsodie à Homère (Sonnet marotique)
Aveugle et vieux, tu vois les charmes des couchants
En frôlant ta Cithare, en scandant l’Iliade
Et les Nymphes beautés en riante parade
Sèment les airs divins des légendaires chants
Le vif péan chanté, voici les cols penchants
Andromaque et Hector regardent vers la rade,
Le soleil couchant teint la royale façade
Pâris inassouvi , ce prince aux forts penchants
Ulysse en fin rusé, tisse l’inattendu
Achille ébranlé bat pour Patrocle battu
Agamemnon, Mélénas délivrent Hélène
Ilion mise à sac , on pleurait le destin
Sous l'infernal fracas du si grand coup d'airain
Et la gloire emplissait le vaste ciel Hellène !
Luthoriental Le 17/10/2016