Le monde de l'ailleurs !
Le monde de l’ailleurs a gardé des vestiges
D’un vieux temps du passé où l’homme a investi
On perçoit des liens, de bien lointains prestiges
Offrant un souvenir au teint de travesti
Le temps n’existe plus, aucune attente vaine.
L’espace imaginaire engendre un sourd néant,
Tout est calme et repose au présent qui s’enchaîne
Il manque le frisson d'un souffle dérangeant.
La gondole s’endort en rêvant de Venise
Sa lanterne s’éteint au fil d’un contre-jour
Aucun bruit ne surprend la vue qui s’harmonise
Au silence de vie, un regard sans retour.
Reste-t-il une envie, un doux désir de vivre ?
Un doute, ou moindre peur, un chemin d’avenir ?
Un dur obstacle à vaincre, au plaisir qui délivre ?
Si la paix est la mort, veuillez m’en abstenir !