A mon père, ce gars c…

Cela vous marque pour la vie !!! Comment peut-on maltraiter son enfant ? Je pense que tes frères ou soeurs en recevaient aussi !
Cette force débile qu'ont les hommes sur les plus faibles est intolérable. Pourquoi accepter tant d'enfants alors que ce sont des fardeaux ?
Tu ne pourras jamais oublier ce visage déformé par la colère et de la peur que tu devais avoir quand il était hors de lui !
Une envie de se défendre et la peur que redoublent les coups, c'est insupportable !
Tu viens de nous offrir des vers qui parlent de souffrance avec intensité, un poème réalisé il n'y a pas fort longtemps et pourtant les années sont passées et tu le revois comme si c'était hier !
Tu seras toute ta vie traumatisé par cette violence, et je t'avoue que tu es certainement très forte pour avoir pu t'en sortir et fonder un foyer !
Merci de pouvoir te confier à nous chère Lucienne, tu ne tombes pas dans des oreilles indifférentes mais compréhensibles et touchées par ton enfance! Chez moi c'est l'argent qui manquait et ma mère faisait des dépenses excessives et les factures et créanciers m'ont fait entrer dans un monde de peur, de reproches, de silence et de fuite. Fille unique j'ai du supporter des comportements incompréhensibles de mes parents ! Disputes et pleurs !
Cela te forge ta personnalité et ce sont des expériences de la vie que l'on a très jeune et que l'on doit maitriser pour faire sa propre vie !
Bisous amie Lucienne

Que de tristesse au travers de ces vers. Une enfant battue, maltraitée par un père abject. J'imagine combien cette souffrance a été dure à supporter, ces souvenirs marquants et odieux, il est difficile de les oublier.

Une enfance dans la peur des colères de ce père, une enfant qui se cachait, en pleurs pour éviter de tomber sous les coups de ce personnage immonde.

Ces choses-là font mal toute la vie, quand on veut les taire, ou que cet enfant grandissant a honte et ne trouve personne à qui se confier. Crie maintenant cette souffrance que tu ne dois plus supporter, libère-toi, tes amis sont là et c'est bien de te confier à nous.

André Laugier a écrit:

Bonjour Chère LUCIENNE,

Il est aussi pathétique que ce qu'il est douloureux à la lecture, ce sonnet. En bien le lisant, et entre les lignes, je me rends compte que tu as grandi en manquant d'amour tout au long de ton enfance. Tu étais mise à part. Tu as dû vivre ces moments dans une grande  solitude, et il devait y avoir un immense vide dans ton cœur, en même temps que beaucoup d'incompréhension et d'amertume.

Malgré le temps qui passe, tu dois trimballer ce boulet à ton pied. Tu l'exprimes avec une telle intensité dramatique que ça a dû être extrêmement difficile, après de jeunes années traumatisantes, de pouvoir "renaître" de cette souffrance. Mettre des mots dessus, par le biais de la bénéfique poésie qui devient en ce cas un exutoire  pour ranger cela dans un placard du cerveau n'empêche pas de s'en souvenir, hélas, avec une émotion aujourd'hui tempérée certainement par les moments plus agréables de ta vie.

Avoir vécu des évènements aussi difficiles doit rendre plus fort, certes, mais combien doit être long le travail psychologique pour essayer d'aboutir à un état de résilience après un tel traumatisme physique et psychologique.

Mettre des mots sur toutes les émotions négatives ressenties dans l'enfance doit t'aider, aujourd'hui, a te libérer du subconscient qui matraque constamment  ton esprit en le faisant se souvenir de situations dans lesquelles régnaient ton malaise dans "les larmes de l'offense". Expliquer ces situations passées en y mettant des mots permet a l'esprit de les voir d'une façon moins blessante et de t'en libérer quelque peu.

Je suis atterré par ce que tu as pu subir : ça paraît tellement incompréhensible de la part d'un père vis-à-vis de son enfant. Combien je comprends et je partage ta peine, ton chagrin et tes larmes en lisant ces vers difficilement supportables mais mis en exergue par une plume déchirante.

DE   TRÈS SINCÈRES ET BIENVEILLANTS, MA CHÈRE LUCIENNE.

 

oui André, tu as bien compris quoi qu’avec pudeur je ne dise pas tout. C'est très douloureux d'en parler, encore plus de l'écrire en partage. Mais tout cela fait partie du passé et heureusement, cela ne m'a pas aigrie : c'est tout le contraire. Je suis très sensible aux malheurs des autres et tellement compréhensive aussi.
je te remercie de ce long commentaire qui m'a émue.
Gros bisous et belle soirée

Grandir sans l'abri d'un coeur n'est pas chose aisée. Et pourtant, cet enfer a forgé ton destin. Au lieu de t'isoler, il t'a permis de savourer le goût du partage. Son but n'a donc pas été atteint. Malgré sa cruauté, il n'est pas parvenu à te pervertir.

Flamme a écrit:

Cela vous marque pour la vie !!! Comment peut-on maltraiter son enfant ? Je pense que tes frères ou soeurs en recevaient aussi !
Cette force débile qu'ont les hommes sur les plus faibles est intolérable. Pourquoi accepter tant d'enfants alors que ce sont des fardeaux ?
Tu ne pourras jamais oublier ce visage déformé par la colère et de la peur que tu devais avoir quand il était hors de lui !
Une envie de se défendre et la peur que redoublent les coups, c'est insupportable !
Tu viens de nous offrir des vers qui parlent de souffrance avec intensité, un poème réalisé il n'y a pas fort longtemps et pourtant les années sont passées et tu le revois comme si c'était hier !
Tu seras toute ta vie traumatisé par cette violence, et je t'avoue que tu es certainement très forte pour avoir pu t'en sortir et fonder un foyer !
Merci de pouvoir te confier à nous chère Lucienne, tu ne tombes pas dans des oreilles indifférentes mais compréhensibles et touchées par ton enfance! Chez moi c'est l'argent qui manquait et ma mère faisait des dépenses excessives et les factures et créanciers m'ont fait entrer dans un monde de peur, de reproches,  de silence et de fuite. Fille unique j'ai du supporter des comportements incompréhensibles de mes parents ! Disputes et pleurs !
Cela te forge ta personnalité et ce sont des expériences de la vie que l'on a très jeune et que l'on doit maitriser pour faire sa propre vie !
Bisous amie Lucienne  

Bonjour mon Amie et merci pour ce grand et beau commentaire qui me touche et que j'apprécie beaucoup. Je suis bardée de cicatrices, autant physiques que mentales mais j'avance toujours d'un pas alerte, à me dire que demain sera plus beau. J'ai l'énorme chance d'avoir eu trois filles que j'adore et qui m'ont réconciliée avec une enfance ratée et des bases sapées. Mon père fut très violent, en coups assénés et en mots injurieux et vulgaires. Heureusement, je n'en ai pas hérité : j’exècre les jurons et autres insanités de langage et ma main ne fut que caresses
Merci encore pour ta lecture entre les lignes : tu comprends tout.
Gros bisous