L'océan et les larmes du temps.

L'OCÉAN ET LES LARMES DU TEMPS,

Le soir, quand l'Océan engloutit Hélianthe,
Et que les flots béants ont le teint envoûtant,
La houle s'assimile à des larmes du temps
Qui célèbrent en mer le drame et la tourmente.

L'onde s'enorgueillit du vent qui se lamente
Et heurte son empire en un souffle constant,
Venant lécher au loin un phare clignotant,
Constellé des embruns sur sa tour ruisselante.

Du haut de la falaise, et dans l'heure qui fuit,
Témoin muet j'observe en attendant la nuit,
Les vagues se formant en plis de mousseline.

Je ressens son ampleur, sa course à l'horizon,
Tandis que me parvient l'effluence saline
Qui m'invite à l'oubli dans l'arrière saison.

ANDRÉ

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La poésie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. (André Laugier)

J'adore ces ambiances ou vent et embruns se mélangent pur raconter la colère de la mer. L'image aussi est superbe ce qui ne gâte rien. Bref cela donne envie d'enfiler son ciré et de partir à la rencontre des ondes. bisounours

Tout a fait !!! La houle s'assimile à des larmes du temps
Qui célèbrent en mer le drame et la tourmente.

C'est exactement ce que l'on ressent quant le vent, les vagues viennent frapper le phare !
Un très très beau poème André avec des mots colorés et plein d'embruns ! J'aime beaucoup.
bis

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L'océan et les larmes du temps. 110108034927815720

fripou a écrit:: J'adore ces ambiances ou vent et embruns se mélangent pur raconter la colère de la mer. L'image aussi est superbe ce qui ne gâte rien. Bref cela donne envie d'enfiler son ciré et de partir à la rencontre des ondes.

Bonsoir, Chère FRIPÖU,

J'écris trop peu sur la poésie maritime. Ce qui est curieux, c'est que j'ai imaginé ce poème durant le week-end dernier, alors que je me trouvais au pied du Luberon, dans le Vaucluse. Comme quoi, l'inspiration n'est pas toujours une affaire de lieu ni de décor, mais bien une imagination spontanée qui se manifeste sans que l'on sache vraiment ce qui a pu la motiver.

Je te REMERCIE VIVEMENT pour cette très agréable appréciation que je reçois avec grand plaisir, car lorsque je relis mes poèmes consacrés à la mer je n'éprouve pas cette satisfaction de l'ouvrage vraiment accompli comme lorsque je traite de mes sujets bucoliques.

Serait-ce dû à ce que les paysages offrent une nature plus variée (champs, fleurs, arbres, rivières, montagne, etc... ?) tandis que l'Océan a presque toujours le même horizon...

CARPE DIEM MES PLUS CHALEUREUX

Douce soirée à toi.

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La poésie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. (André Laugier)

Flamme a écrit:: Tout a fait !!! La houle s'assimile à des larmes du temps
Qui célèbrent en mer le drame et la tourmente.

C'est exactement ce que l'on ressent quant le vent, les vagues viennent frapper le phare !
Un très très beau poème André avec des mots colorés et plein d'embruns ! J'aime beaucoup.

Bonsoir Chère FLAMME,

C'est très précisément cette "image" : les larmes du temps qui m'a motivé pour écrire ce sonnet sur la mer. Il y avait déjà quelques temps que j'avais noté cette expression sur mon carnet de notes, en pensant à la houle, me disant que ce pourrait être le point de départ pour écrire sur le maritime. Mais comme, curieusement, je me trouve souvent sans inspiration pour développer ce genre de sujet, je n'avais pas donné suite.

Il aura fallu que je me trouve auprès de la chaîne du Luberon, et à la faveur d'une fraîcheur bienfaisante sur la terrasse de nos amis, le soir, à Sannes, sous un ciel magnifiquement étoilé, pour que les mots me viennent et que je puisse, enfin, adapter cette métaphore à un poème sur l'eau, face à la montagne... Je ne saurais dire ce qui m'a poussé dans cette voie, si ce n'est le fait d'avoir l'esprit totalement libre et serein, lié au plaisir d'avoir momentanément quitté la ville, en donnant libre cours à mon imagination.

Je TE REMERCIE INTENSÉMENT pour tes mots de PARTAGE et d'APPRCIATION. Sincèrement, je ne m'attendais pas à une telle adhésion de ta part et de celle de FRIPOU.

MES PLUS CHALEUREUX

CARPE DIEM. Je te souhaite une bien serine fin d'après-midi.

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La poésie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. (André Laugier)

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