Aux parfums d'autrefois

AUX PARFUMS D'AUTREFOIS

Que j’aime parcourir ces tortueux sentiers,
Rejoignant des hameaux aux parfums de Provence,
Bordés aux bas-côtés de nombreux églantiers,
Où la vigne s’étend, prospère en abondance.

Le chant du rossignol agrémente mes pas ;
J’aperçois dans les haies des couples de fauvettes,
Tandis que le soleil éclaire les lilas,
Irise quelques plants de menues violettes.

Je marche émerveillé, le regard attentif,
Et m’intéresse à tout du plaisant paysage,
J'en prise l’esthétique et suis très réceptif
À son charme enivrant, sa nature sauvage.

J’inspire ma mémoire aux odeurs d’autrefois,
Tandis que le chemin derrière moi s’étire,
Et me rappelle alors que je venais, parfois,
Y écrire des vers à l’abri de ma lyre.

ANDRÉ

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La poésie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. (André Laugier)

Beaucoup de plaisir de t'avoir suivi dans ces sentiers tortueux...des vers qui chantent au rythme des cigales et des odeurs des herbes de Provence!!!
Bravo André, un merveilleux poème !
bis

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Aux parfums d'autrefois 110108034927815720

Rien de tel qu'un chemin tortueux, abrité du monde, pour révéler les trésors de la nature et inspirer l'âme du poète. bisounours

Messages : 1155 Date d'inscription : 08/02/2015

Imprégnés, trempes dans le moule, étiquetés, parfumés, vaccinés, par notre Provence de Pagnol, Raimu, Fernandel, ou Pagnol......Nous sommes "fabriqués", malaxés, bénis, par notre Marseille, mon Dédé...Et tes merveilleux vers qui sentent l'olivier, le thym, et le romarin en sont la preuve irréfutable....MERCI, mon dédé....J'ai déménagé et suis à 300 mètres du Stade Vel...BISES A VOUS DEUX...

EH!SOUVIENS-TOI...Le PANIER !
Marseille,"O",ma belle,rappelle-toi...avant !
J'habitais TON panier,lorsque j'étais enfant...
Hiver quarante-trois..soudain,les allemands,
Décidèrent l'exode de tous ces pauvres gens.
"ILS" avaient affirmé que les pires truands,
Trafiquants de tous poils,depuis plus de vingt ans,
Devaient donc disparaitre,disaient-ils...trés souvent !
"NOUS",savions que leur "TRUC",c'était LA propagande;
Et quelques Délateurs nous "donnèrent en offrande
A tous les "Vert-de-gris"pour qu'ils puissent prétendre,
Qu'ils avaient NETTOYE Marseille,sans attendre !
Qui,avec des charriots,qui malles,qui valises,
Nous emportions,AILLEURS,leurs RAISONS indécises.
"Ejectés,sur la route,fermant à double tour,
Maisons,appartements,ou deux pièces sur cour...
POUR RIEN ! Car,délaissés,ces logements,bien vite,
Reçurent aussitôt des VAUTOURS la visite...
Et TOUT fut emporté,volé par ces salauds.
Bien des "anciens" pleuraient,secoués de sanglots...
Convaincus d'avoir dit ADIEU à ce quartier,
Sachant pertinemment que "LEUR MONDE" mourait !
Nous voila répartis dans des wagons de ...bêtes.
Parqués comme des chiens,car l'ennemi "s'ENTETE"
A se croire vainqueur!............ENFIN ! 44....
Les "boches" trouvent alors le goût FRANCAIS saumatre.
Ils battent en RETRAITE,suivis par les Alliés...
C'est la Fin d'une Bête qui va se suicider !
Moi,je suis revenu dans ce bon vieux Panier,
Et retrouvé MES rues,où je trainais,nus-pieds.
Les corses,italiens,arméniens,ou chinois,
Refabriquent leurs VIES...et de Nouvelles Lois !
Aprés cette coupure d'un passé MILITAIRE,
PONT TRANSBORDEUR N'EST PLUS ! Reste La Canebière,
Restent quelques copains,reste...LA BONNE-MERE...
Reste le bel ACCENT...des souvenirs...Peuchère !
Ainsi,le T.G.V. met Paris...en banlieue.
Reste le Ferry-Boat...et ce ciel toujours BLEU !
Et moi,j'écris Ma ville....

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ECRIRE, cest déja se confier, mais avec des amis, c'est PARTAGER l intime...MERCI.

Flamme a écrit:: Beaucoup de plaisir de t'avoir suivi dans ces sentiers tortueux...des vers qui chantent au rythme des cigales et des odeurs des herbes de Provence!!!
Bravo André, un merveilleux poème !

Tu connais bien, toi aussi, ma Chère FLAMME, cette région Provence/Alpes/Côte d'Azur, pour y avoir séjourné de longues années. Je pense que tu en conserves d'indissolubles souvenirs.

Ses villages typiques, son patrimoine naturel, ses manifestations culturelles, son domaine architectural et historique, ainsi que son art de vivre. Je suis vraiment heureux que tu aies apprécié ces quelques vers sur les terres d'Oc, ses secrets de beauté et de bien-être, son art de vivre, son accent particulier et son généreux soleil.

MILLE pour cette appréciation que je sais très sincère et qui me met du baume au cœur.

NOS PLUS AFFECTUEUX

Douce fin de soirée.

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La poésie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. (André Laugier)