LE COIN POÉTIQUE DE FRIPOU
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 Sous un ciel d'indulgence.

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André Laugier

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MessageSujet: Sous un ciel d'indulgence.   Sous un ciel d'indulgence. EmptyMar 3 Mai - 20:57


Sous un ciel d'indulgence. Vallon-d-en-vau-03


SOUS UN CIEL D’INDULGENCE

La douceur jumelée d’essences vespérales
Parfume les bosquets de son galant soupir,
Quand le soir se résigne aux ombres théâtrales
Jaillissant d’un décor et venant s’y tapir.

Sous un ciel d’indulgence où le chant des cigales
Se poursuit dans les pins avant de s’engourdir,
Le pourpre étend son voile aux formes magistrales,
Qui parent les sous-bois d’un galon de plaisir.

Ô murmures berceurs d’un violon léger
Que l’approche nocturne invite à partager,
Dans la pale lueur aux bras de l’onirisme.

Miroir d’éternité où le songe fleurit,
Quand le dernier oiseau charme de romantisme
Son envol intuitif au breuil qui s’assombrit.

ANDRÉ



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La poésie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. (André Laugier)
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MessageSujet: Re: Sous un ciel d'indulgence.   Sous un ciel d'indulgence. EmptyMer 4 Mai - 8:10

Jolie description de la nature cher André, à part quelques mots pompeux...
Mais bon, tu sais que je préfère la simplicité des adjectifs et en toute chose !  clin2
Bonne journée ensoleillée. Bisous à vous 3.
bis2  bisbis

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André Laugier

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MessageSujet: Re: Sous un ciel d'indulgence.   Sous un ciel d'indulgence. EmptyMer 4 Mai - 10:46

Flamme a écrit:
Jolie description de la nature cher André, à part quelques mots pompeux...
Mais bon, tu sais que je préfère la simplicité des adjectifs  clin2
Bonne journée ensoleillée. Bisous à vous 3.
bis2  bisbis


Bonjour FLAMME et MERCI pour ta franchise de parole. Le franc-parler est une vertu que j'apprécie, ne serait-ce qu'à cause de sa rareté.

Moi aussi, dans mes poèmes champêtres, je recherche la simplicité des mots. Par contre, comme il existe une différence fondamentale entre l'art du peintre et celui du poète, sachant que les formes et les couleurs vont plus loin que les mots, et que "l'image" a un pouvoir réel sur ceux qui la regardent, je veille à ce que la métaphore mène de la comparaison à cette image.

Je ne pense pas, après l'avoir relu, utiliser dans ce sonnet un style académique. mais seulement par quelques figures analogiques, permettre d'ouvrir le poème dans le sens immédiat où l'image visuelle de comparaison rend le ressenti et la description plus palpables. C'est juste la recherche de la théâtralité du décor : l'agencement du paysage, et des rapprochements pour donner de la vigueur au texte.  

Sans doute as-tu été interpelée par ces vers comme :

"Parfume les bosquets de son galant soupir,"

"Quand le soir se résigne aux ombres théâtrales"

"Qui parent les sous-bois d’un galon de plaisir."

"Ô murmures berceurs d’un violon léger"


Rien d'exagéré pourtant, ni, je crois, de compliqué  ou d'alambiqué dans ces mètres. Je n'y vois pas de constructions par exubérance ni des mots ronflants et apprêtés.

La métaphore permet de passer du sens propre au sens figuré, elle est un instant de "transcendance" car elle suggère par le rapprochement. On sait que les "yeux" sont "les miroirs de l'âme, tout comme "la cheminée qu'on associe à "l'antre de Vulcain", ou encore "les fauteuils" qui deviennent, en poésie, "les commodités de conversation", etc... Tout dépend du degré d'originalité dans l'emploi de ces figures de style.

Que pense-tu, alors de ce distique de Victor HUGO

"Le pâtre-promontoire au chapeau de nuées
S'accoude et rêve au bruit de tous les infinis."


ou encore de celui-ci de BAUDELAIRE :

"La nature est un temple où de vivants piliers
Laissent parfois sortir des confuses paroles."


Je ne trouve rien de déclamateur ni de guindé dans ces mètres, ci-dessus.

En poète classique et amoureux de la langue, je suis en accord quand les mots se bousculent, se déguisent, prennent la place les uns des autres, changent de sens, se marient ou renaissent avec une exubérance infinie. Je suis persuadé que le grand mérite des figures jouant sur le sens et sur l'ordre des mots, est de nous aider à comprendre et à aimer ces "ruses" et histoires que tissent nos discours dans le "chant" poétique, et dans toute sa portée.

J'ai été certainement un peu long dans ma réponse, Chère FLAMME, mais je désirais apporter une réponse concrète à ton message.

Je sais que tu ne m'en voudras pas.

DE GROS  bibi2 et une excellente journée à toi.

CARPE DIEM

andre



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MessageSujet: Re: Sous un ciel d'indulgence.   Sous un ciel d'indulgence. EmptyMer 4 Mai - 11:45

Je ne t'en veux pas du tout André  sourir

Voilà les vers qui m'ont fait penser à pompeux !

La douceur jumelée d’essences vespérales
Dans la pale lueur aux bras de l’onirisme.
Peut-être aussi le mot breuil !

Ceux que tu mets en exemple ne m'ont pas interpellée !

Je sais que d'autres poètes sont encore plus riches en mots souvent incompréhensibles, certes. ! Pour moi, on n'a pas besoin de mots ou adjectifs ronflants pour être un excellent poète, en exemple ton cher papa !
Les mots de tous les jours, ceux avec lesquels on parle au quotidien, quand ils sont placés avec émotion, ou en étant  romantique, ou nostalgique, avec une lecture limpide, sont les plus touchants! Annie écrit ses vers simplement et ils sont très poétiques ! Les mots de Virginie nous suggèrent de fort belles métaphores en images avec des mots du quotidien!
Je ne me vois pas parler avec un ami de la nature en nous promenant en lui disant : Ressens-tu ces essences vespérales ?
Cette nuit j'ai fait un rêve onirique ...ce qui serait un pléonasme, je pense ! reflex

Mais pourquoi ne pas dire ce que je ressens reflex bien entendu sans aucune critique qui serait mal comprise et devenant désagréable, surtout à un ami comme toi qui est super ! sourir

Tu me donnes comme exemples ces 2 excellents poètes.

(Que pense-tu, alors de ce distique de Victor HUGO

"Le pâtre-promontoire au chapeau de nuées
S'accoude et rêve au bruit de tous les infinis."

ou encore de celui-ci de BAUDELAIRE :

"La nature est un temple où de vivants piliers
Laissent parfois sortir des confuses paroles.")

Je trouve que tous leurs mots sont simples, je ne trouve rien à redire: pàtre, promontoire, nuées, infini, sont des mots connus par la majorité des personnes.
Pour Baudelaire, les mots : temple, vivant, pilier, confuse, parole, sont eux aussi des mots simples que l'on peut mettre dans une conversation de tous les jours !
Leur talent de poète c'est de les placer harmonieusement dans un vers, pouvant en faire ressortir de belles métaphores !

Je ne sais pas si l'on est sur la même longueur d'onde avec mes pensées et les tiennes cher André, mais tant pis, rien d'important sourir cligno
Gros bisous bis2 mercami

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MessageSujet: Re: Sous un ciel d'indulgence.   Sous un ciel d'indulgence. EmptyMer 4 Mai - 12:59


Je crois, effectivement, que sur ce sujet, nous ne sommes pas tout à fait sur la même longueur d'onde, ma Chère FLAMME. Mais comme tu le dis, ce n'est pas important, tant que la fibre poétique nous possède.

Je vois que ce sont les mots "essence", "vespérale" et "onirisme", ainsi que "breuil" qui te posent problème.


Le vespéral est ce qui est relatif au soir, au couchant. On peut parler aussi d’ombres vespérales. La venue de la nuit ressemble à celle d’une liberté intérieure, c’est un moment fugitif. Et l'essence coïncide avec ce qu'il y a de plus intime et de presque secret dans la nature de la chose, bref ce qu'il y a en elle d'essentiel. L’essence relève d'une chose particulière est ce dont dépendent à la fois ses propriétés et ses qualités, FLAMME. On peut ressentir les "essences vespérales", comme le "silence vespéral", la "méditation vespérale" ou encore la "douleur vespérale", telle qu'on peut le lire dans les vers de MALLARMÉ ou de VERHAREN, cités en exemple, ci-dessous.


L'Angoisse, ce minuit, soutient, lampadophore,
Maint rêve vespéral brûlé par le Phénix.


Et comme il marque l'heure, au rythme de son râle,
Et comme, en son accent minable et souffreteux,
Et comme, en son écho languissant et boiteux,
Se plaint infiniment la douleur vespérale !


Quant à "l'onirisme", il est fait de visions et de scènes animées, telle qu'en réalise le rêve. C'est l'imaginaire du Poète... et combien de fois ce terme a été utilisé dans les poèmes de toutes les époques. Ce n'est pas un mot tarabiscoté. Il est on ne peut plus simple dans sa définition. Le caractère onirique d'une chose, c'est la qualité de ce qui engendre un état de rêve ou de rêverie. Autrement dit, un mot tout ce qu'il y a de plus familier et de naturel pour qualifier une
une imagerie mobile du vécu inconscient propre à cet état de contemplation, de vénération et de ravissement que j'ai exprimé pour décrire mes émotions.

DE GROS bibi2

Et un excellent après-midi, Chère FLAMME.

CARPE DIEM

andre


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