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| | Le Tung-whang-fung (Louis Bouilhet) | |
| | Auteur | Message |
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Luthoriental
Messages : 539 Date d'inscription : 22/08/2012
| Sujet: Le Tung-whang-fung (Louis Bouilhet) Dim 24 Avr - 12:14 | |
| Le Tung-whang-fung
La fleur Ing-wha, petite et pourtant des plus belles, N'ouvre qu'à Ching-tu-fu son calice odorant ; Et l'oiseau Tung-whang-fung est tout juste assez grand Pour couvrir cette fleur en tendant ses deux ailes.
Et l'oiseau dit sa peine à la fleur qui sourit, Et la fleur est de pourpre, et l'oiseau lui ressemble, Et l'on ne sait pas trop, quand on les voit ensemble, Si c'est la fleur qui chante, ou l'oiseau qui fleurit.
Et la fleur et l'oiseau sont nés à la même heure, Et la même rosée avive chaque jour Les deux époux vermeils, gonflés du même amour. Mais quand la fleur est morte, il faut que l'oiseau meure.
Alors, sur ce rameau d'où son bonheur a fui, On voit Pencher sa tête et se faner sa plume. Et plus d'un jeune coeur, dont le désir s'allume, Voudrait, aimé comme elle, expirer comme lui.
Et je tiens, quant à moi, ce récit qu'on ignore D'un mandarin de Chine, au bouton de couleur. La Chine est un vieux monde où l'on respecte encore L'amour qui peut atteindre à l'âge d'une fleur. | |
| | | Flamme Admin
Messages : 5239 Date d'inscription : 04/01/2011 Age : 76 Localisation : Près Bordeaux
| Sujet: Re: Le Tung-whang-fung (Louis Bouilhet) Lun 25 Avr - 8:41 | |
| C'est très beau ! Cette histoire de cette fleur et de l'oiseau aux sentiments amoureux ne peut que nous montrer la pureté d'un amour sublime ! Le poème raconte très bien cet amour unique ! Merci Luth de nous faire connaitre cet auteur. _________________ | |
| | | MOMO13
Messages : 1155 Date d'inscription : 08/02/2015
| Sujet: Re: Le Tung-whang-fung (Louis Bouilhet) Mar 26 Avr - 6:00 | |
| Le Tung-whang-fung
La fleur Ing-wha, petite et pourtant des plus belles, N'ouvre qu'à Ching-tu-fu son calice odorant ; Et l'oiseau Tung-whang-fung est tout juste assez grand Pour couvrir cette fleur en tendant ses deux ailes.
Et l'oiseau dit sa peine à la fleur qui sourit, Et la fleur est de pourpre, et l'oiseau lui ressemble, Et l'on ne sait pas trop, quand on les voit ensemble, Si c'est la fleur qui chante, ou l'oiseau qui fleurit.
Et la fleur et l'oiseau sont nés à la même heure, Et la même rosée avive chaque jour Les deux époux vermeils, gonflés du même amour. Mais quand la fleur est morte, il faut que l'oiseau meure.
Alors, sur ce rameau d'où son bonheur a fui, On voit Pencher sa tête et se faner sa plume. Et plus d'un jeune coeur, dont le désir s'allume, Voudrait, aimé comme elle, expirer comme lui.
Et je tiens, quant à moi, ce récit qu'on ignore D'un mandarin de Chine, au bouton de couleur. La Chine est un vieux monde où l'on respecte encore L'amour qui peut atteindre à l'âge d'une fleur.MAGNIFIQUE, je salue tres bas une plume de cette qualité. MERCI, LUTH...Bonne suite.....Le chnok _________________ ECRIRE, cest déja se confier, mais avec des amis, c'est PARTAGER l intime...MERCI.
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| Sujet: Re: Le Tung-whang-fung (Louis Bouilhet) | |
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| | | | Le Tung-whang-fung (Louis Bouilhet) | |
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