Agenouillé, pleurant...

Agenouillé, pleurant...



Agenouillé, pleurant au chevet de ce monde
Qui agonise en vain au gré des jours sans fin,
Mon coeur s'est arrêté dans ce passé lointain
Où je buvais le temps comme on s'abreuve à l'onde.

Cet autrefois où vit mon âme vagabonde
Il fredonne toujours au son d'un clavecin
Pour redorer d'espoir la noirceur du matin
Et repeindre d'amour un avenir qui gronde.

Et mon esprit, veillant au creux des jours anciens
Rejoue ses airs d'antan comme un vieux musicien,
Comme un vieux troubadour qui chanterait sans cesse

Pour égayer de joie l'ennui de nos instants,
Dissiper les malheurs, les pleurs et la détresse,
Pour éclairer enfin l'épaisse nuit du temps.

15/02/2010