Les mots d'avril

Je suis née d'un sourire en un matin d'avril
Au vol d'un papillon enveloppé de brise
Tel un bouton éclos, doucement, par surprise
Au hasard d'un jardin admirant son nombril.

A la source du temps, entonnant mon babil
J'ai regardé la vie et sa force d'emprise
En croyant un instant être là par méprise
Dans ma cage de verre à l'horizon d'exil.

J'ai semé mes espoirs sur la terre gelée
Désherbant brin par brin chaque jour de l'année
Imaginant l'amour au désert de mon cœur.

Au fil de mon destin peuplé d'indifférence
Un reflet de pelouse inventa une fleur
Et redonna du sens aux mots de mon silence.

LE JARDIN FLEURI
Au clair de la SOURCE, le petit PAPILLON
Butine des iris chahutés par la BRISE
Transis par la GELEE de l’aube encore grise
Du frais matin d’AVRIL au vent en tourbillon

Le temps est à SEMER la vigne en grappillon
En haut dans le jardin où l’astre favorise
La belle croissance de la nature éprise
Du chaleureux printemps où pépie l’oisillon

Les BOUTONS des grands lys offrent leurs fins pétales
Aux rayons du soleil en tendres végétales
Peignant la PELOUSE de leurs tons ravissants

Alors à DESHERBER, le fleuriste s’active
Le SOURIRE aux lèvres et les doigts caressants
A cet enclos fleuri en belle perspective
Lucienne 03.04.2016

Tendre gazon
AVRIL vient de paraître entraîné par la BRISE
Qui souffle fraîchement sur les BOUTONS en fleurs
Transis par la GELEE et la rosée en pleurs
De ce petit matin sous la coupole grise

Un frêle PAPILLON a jeté son emprise
Sur un joli bosquet aux tons ensorceleurs
A côté d’une SOURCE aux doux bruits enjôleurs
Qui coule dans le champ, que la clarté irise

Le SOURIRE aux lèvres, je m’en vais DESHERBER
La grande PELOUSE que je dois engerber
Pour le foin de l’hiver puis SEMER l’herbe tendre

Ainsi le gai printemps verdira mon gazon
Pour qu’en chaude saison, je puisse m’y étendre
Et rêver de bonheur au bleu de l’horizon
Lucienne le 04.04.2016

Le jardin d’avril
L’hiver s’en est allé laissant place à AVRIL
De jolis PAPILLONS emportés par la BRISE
Tourbillonnent gaiment sous la voute encor grise
De l’aube qui se lève au coup de vent subtil

La claire SOURCE ondoie là-bas près du fenil
Réveillant les BOUTONS que la GELEE irise
En fraîches gouttes d’eau que le vent cicatrise
Froissant la PELOUSE sous l’ultime grésil

Mais le soleil s’en vient pourchassant ces effluves
L’heure est à DESHERBER pour emplir plein les cuves
Puis SEMER le lilas, la rose et le jasmin

Ainsi le gai jardin retrouve le SOURIRE
Des couleurs oubliées du pastel au carmin
Pour aborder l’été en grands éclats de rire
Lucienne le 05.04.2016

UN JARDINIER HEUREUX
DESHERBER et SEMER une grande PELOUSE
Reste l’art du fleuriste à l’aube du printemps
Alors le PAPILLON distrait depuis longtemps
Butine les BOUTONS de la rustique arbouse

Quand s’en revient AVRIL sur la terre et la bouse
A la SOURCE du champ, la BRISE à contretemps
Valse le lys éclos depuis très peu de temps
Offrant son blanc pétale à la rose jalouse

La GELEE du matin fait pâlir le gazon
Mais les rais de l’astre réchauffent l’horizon
Faisant fondre le givre en gouttelettes claires

Et le gai jardinier le SOURIRE affichant
Ensemence le pré en gestes séculaires
De la fraîche aurore jusqu’au soleil couchant
Lucienne le 06.04.2016

Jardin en friches
Lorsqu’AVRIL se pose sur ma pensée profonde
Batifole mon cœur trop commotionné
Il me faut DESHERBER cet esprit chiffonné
Pour pouvoir y SEMER quel qu’idée plus féconde

A la SOURCE du moi, mon âme est furibonde
En GELEE de l’hiver, mon corps s’est cramponné
A la forte BRISE qui l’a emprisonné
Comme un tendre BOUTON se fermant sur le monde

Je prendrais bien l’envol tel un beau PAPILLON
A sortir grand mon dard cherchant un grappillon
Pour me régénérer à croiser un SOURIRE

Si dans la PELOUSE, se levait le beau temps
Il chasserait alors ce grand froid qui déchire
Et mon cœur rêverait à d’autres passe-temps
Lucienne le 06.04.2016

Bonjour les papillons
A l’aube du printemps, la GELEE du matin
Givre la PELOUSE frissonnant sous la brise
Mais le soleil d’AVRIL en son aura exquise
Réveille les BOUTONS de son rayon mutin

Arrive un PAPILLON, un peu diablotin
Qui SEME le chahut sur une rose éprise
Et sous ce dard coquin, la belle fleur attise
La SOURCE de parfum de sa robe satin

Mais il faut DESHERBER ce beau jardin sauvage
Afin de préserver le savoureux breuvage
Pour ces Belles Dames aux ailes de velours

Et la grande vanesse attire le SOURIRE
Quand l’univers s’éveille à tous les alentours
En jolis tourbillons incitant aux fous-rire
LUCIENNE LE 09.04.2016

Le beau temps s’en revient
Le printemps cajole le fin BOUTON de rose
Qui s’ouvre délicat à la belle saison
Et la blanche glycine offre l’exhalaison
Aux PAPILLONS posés sur une grappe éclose

L’immense PELOUSE sous le bel astre expose
En mille diamants sa jaune fenaison
Qui s’assèche en douceur après la tondaison
Du fourrage flétri par la GELEE morose

Il faudrait DESHERBER le somnolent jardin
Et aller y SEMER le mauve lavandin
En haut du petit pont et de sa SOURCE claire

Au SOURIRE d’AVRIL la vie reprend son cours
Et dans le bois charmant, le chaud soleil éclaire
Ses hôtes pépiant en babils et discours
Lucienne le 10.04.2016

Aux portes du printemps
De superbes BOUTONS frissonnent à la BRISE
AVRIL est de retour, aussi les PAPILLONS
Qui SEMENT le printemps en jolis tourbillons
Au fil de la SOURCE que la GELEE courtise

Quand le parc DESHERBE joliment s’arborise
Déjà aux nids douillets pépient les oisillons
Et sur les collines, le cep en grapillons
S’abreuve de rosée que l’aube cristallise
                                                                                         
La PELOUSE s’éveille aux mains du jardinier
Qui émotte la terre au soleil printanier
Pour y faire pousser une herbe verte et tendre

Et quand l’enfant viendra cet été au gazon
Avec un grand SOURIRE il pourra s’y détendre
A suivre un vol d’oiseau en fond bleu d’horizon
lucienne le 21.04.2016