L'interminable chemin

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L'interminable chemin

Il est long le chemin qui conduit au repos
Ponctué de questions et jalonné d'embûches
Laissant au fond du cœur le silence des mots
Embuant le regard, à mon pas qui trébuche.

Difficile est la route au tracé sinueux
S'éclairant par endroit d'une petite flamme
Apportant sa raison au flot tumultueux
Qui se perd aux remous qui chahutent mon âme.

Il me faut cheminer, explorer cette route
Ou bien me replier, oublier d'exister
Le choix en est tentant mais se lève le doute
Dois-je cesser de vivre ou encore espérer.

Qu'il est long ce chemin qui conduit au repos
Au repos de l'âme qui toujours se torture
Cherchant aux souvenirs les instants les plus beaux
Conduisant notre histoire au bout de l'aventure.

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"Écrire, c'est ne pas parler. C'est se taire. C'est hurler sans bruit."
Marguerite Duras

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Annie

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Interminable est ce chemin, mais tu dois le suivre, et surtout espérer.

bis

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claud3

Ton chemin, chère Annie, continue contre vents et marais et tu le sais bien !!!
Il n'est pas bon de vouloir baisser les bras, tu dois accomplir ton rôle de maman, de mamy qui est pour les enfants le plus doux, le plus fort à leurs yeux !
Ils t'admirent, et tu dois leur montrer comment on doit rebondir dans la vie malgré le chagrin !
Ton écriture est une aide fantastique pour toi ! Bien des personnes n'ont pas cette possibilité de pouvoir s'épancher et sortir leurs sentiments avec cette grâce et cet élan !
Nous sommes tous heureux de te lire et de pouvoir t'encourager.
Énormes bisous de nous deux !
calinchat

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Invité

J'ai beaucoup aimé ce poème que je qualifierai d initiatique. Merci. petitbis

Merci à vous tous de vos commentaires réconfortants.
J'avance doucement.
Bises à vous et douce soirée.

Annie

bisounours

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"Écrire, c'est ne pas parler. C'est se taire. C'est hurler sans bruit."
Marguerite Duras

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Annie

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Messages : 3013 Date d'inscription : 14/10/2015 Age : 69 Localisation : LIMOUX

Bonsoir Annie,
Bien sûr qu'il faut continuer ce chemin : certes, il sera tumultueux et empli de peines et de chagrins mais je pense que ton époux voudrait que tu vives auprès de ceux restés près de toi, les voir grandir, les chérir encore plus si c'était possible et la route te sera belle encore avant de partir pour le rejoindre. Écris tant que tu peux pour te décharger un peu de ces coups assénés par la vie
Je suis de tout cœur avec toi
Bisous bis

Messages : 507 Date d'inscription : 06/01/2016 Age : 65 Localisation : NICE

Même dans le coeur nuageux il demeure toujours un soleil sur notre chemin pour nous redonner du sourire.....

***DAN*** bis

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Le chemin de l'absence est souvent sinueux. Les souvenirs s'entremêlent et engendrent des regrets entre ce qu'on aurait du et pu et la réalité du moment, entre culpabilité et ressentis. Mais la vie est forte et sait trouver les mots pour atteindre le bout du chemin en évitant les embûches. bisounours

Bonjour et merci à vous trois de ces commentaires qui aident à avancer sur cet interminable chemin.
Difficile d'en voir le bout pour l'instant parce que les événements font que les changements sur la maison que nous avions prévus de faire se réalisent et qu'il n'est plus là pour les voir. C'est un vrai crève-coeur.
Merci encore
Bisous à vous trois et à ma fidèle Bernadette
bisounours

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"Écrire, c'est ne pas parler. C'est se taire. C'est hurler sans bruit."
Marguerite Duras

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Annie

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Bonjour Chère ANNIE,

SUPERBE d'émotion et d'intensité, ce poème. Plein de lucidité et de sagesse, également.

Face au deuil, le temps s'arrête. On ne veut pas y croire : "Non, ce n'est pas vrai, c'est un mauvais rêve". On reste hébété, anéanti, encore incrédule. Dans la plupart des cas on se défend par une fuite en avant dans des activités matérielles. On ne veut plus rien sentir, ne pas penser. On aimerait se protéger de la trop grande douleur, du déferlement d'émotions qui anéantit... Après le choc, se met en place une période nouvelle. On recherche la personne décédée dans tous les actes du quotidien, et c’est une phase éprouvante.

Par le biais de la Poésie, exprimer son angoisse, sa peine permet de ne pas se confiner dans son malheur. Ecrire dans le deuil, se souvenir de la tendresse qu'on a manifesté à l'être cher toute sa vie, est une nécessité pour accepter la réalité de la perte et de l'absence. Ce que nous avons de plus précieux, après l’Amour, sont nos pensées et nos sentiments. Pouvoir les exprimer grâce à l’écriture revitalise notre corps, car les mots ont un pouvoir magique : ils sont incantatoires, ma Chère ANNIE. N’est-ce pas Alfred de MUSSET qui écrivait : Les chants désespérés sont les chants les plus beaux, et j’en sais d’immortels qui sont de purs sanglots.

Alors, on recommence à vivre ; les inhibitions diminuent. On se repositionne différemment par rapport au monde. Si la blessure ne saigne plus, elle reste indélébile, bien entendu. Mais au fil du temps elle devient plus supportable. C’est pour cela que tu ne dois JAMAIS abandonner l’écriture poétique, afin d’exorciser la souffrance. Écrire pour trouver la force et le courage.

Ainsi, sur le papier, continueront à se graver les paroles de ton cœur, de ta vie, et de l’être cher qui, toujours présent au-dessus de toi, veillera et t’inspirera pour soulager quelque peu ton cœur, car tes mots seront imprégnés de sa vie qui est tienne.

MES PLUS AFFECTUEUX

Ton voisin et AMI SINCÈRE.

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La poésie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. (André Laugier)

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