la mer et le vent en colère (défi de mots)

La mer et le vent en colère
Sur la falaise escarpée, les étroits SENTIERS de pierres étaient balayés par des vents violents et assourdissants. Des pluies torrentielles en bourrasques tombaient depuis le début de printemps à ne pas mettre un GOELAND dehors ! Et pourtant, ces oiseaux marins au vol majestueux ne semblaient pas en être incommodés. Ils prenaient leur envol du promontoire rocheux, profitant d’un vent ascendant pour les porter plus loin sans se fatiguer. Ils se moquaient bien de ces creux de vague semblant venir de nulle part. Ils se laissaient DERIVER au large, semblant glisser dans les airs pour aller se poser sur la mer en COLERE. Celle-ci était si furieuse qu’elle paraissait FRISSONNER de rage et de désespoir. Ses énormes vagues mousseuses submergeaient les petits ilots, bourlinguaient  les vieux chalands, bousculaient les frêles esquifs égarés au grand large, balayaient les phares, inondaient les récifs, s’écrasaient en un fracas épouvantable sur les rochers. Il ne cessait de PLEUVOIR sur les belles plages de sable doré. Le vent soufflait à perdre haleine dans les allées plantées de rustiques tamaris habitués aux rafales sableuses et aux embruns salés. Ils se courbaient en SILENCE sous les assauts des aquilons très agressifs. Et la mer n’était pas en reste : fortement houleuse, elle  semblait vouloir reprendre ses droits sur les terres. Elle dévastait tout sur son passage, pareille à une guerrière ayant l’ESPRIT de conquête. Elle mettait à sac les belles côtes du littoral. Rien ne lui résistait dans cet impressionnant ballet de rugissements. Elle déferlait ses énormes LARMES d’eau salée à la faveur de la marée haute. Elle était entière cette mer, hautaine, puissante, libre de toute CAGE : elle ne s’offusquait pas des immenses barrages côtiers, des digues de rochers pour l’empêcher d’empiéter sur le rivage. Elle passait outre à la faveur de son compère l’aquilon et de ses marées.  
Lucienne le 09.02.2016