Crépuscule hivernal (Sonnet)

CRÉPUSCULE HIVERNAL

Quand les feux du couchant rougissent la ramure,
Les sons plaintifs du bois se chargent de pudeur,
Tels des notes flottant perdues dans la candeur
Du milieu hivernal, envoûtante parure.

Et le bruit riverain d’un ruisseau qui murmure,
Me glisse son écho, joyeux et gambadeur,
Échappé de la cluse en un chant de grandeur,
Qui s’élève et se perd comme une déchirure.

Sous l’ombre et la fraîcheur d’un essaim de bouleaux,
Dont la voûte feuillue abrite les oiseaux,
Les vapeurs de l’azur sont les vers du poète.

La sylve s’ensommeille en ses subtils secrets,
Quand l’aiguisé poignard du froid, soudain, projette
Sa morsure à mon souffle, à mes pas indiscrets.

ANDRÉ

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La poésie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. (André Laugier)

Un crépuscule offert avec de magnifiques vers, avec toi André, la nature resplendit même en hiver. Merci pour ce sonnet bien habillé de si belles rimes.

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claud3

On se croirait dans un conte de fées !!!
Tes vers décrivent ce magnifique paysage avec le murmure du ruisseau, ceux des oiseaux ...mais le froid devient dur à supporter§
Nous aimerions continuer à flâner sur ce paysage, mais l'hiver nous empêche de prendre son temps pour davantage l'admirer !!!
Très beau cet hiver par ta plume !
bis

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Crépuscule hivernal (Sonnet) 110108034927815720

L'hiver peut avoir du charme aussi. Et malgré le froid la beauté des lieux est indéniable et donne envie de laisser glisser ses pas sur ces chemins frileux. bisounours

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