Les mots de janvier

Un rêve fou
Une ANNEE sabbatique il me faudrait prendre
Pour PARTAGER la PAIX avant que mes hivers
Ne viennent ébranler mes sympathiques vers
Que je dépose ici afin de vous surprendre

Et je conjuguerai le beau verbe « s’éprendre »
Pour notre liberté sans AIMER de travers
Puis j’offrirai mes VŒUX pour le bel univers
Qui se lamente trop, qui ne sait plus apprendre

Que SOURIRE et CHANTER font de jolis discours
S’ils étaient propagés, ils seraient beaux secours
Pour les âmes en mal de rêves ILLUSOIRES

En esprit GREGAIRE ils ne savent plus chérir
Ils ne font que juger en actes provisoires
Lors en FORET l’amour je m’en irai quérir
Lucienne le 11.01.2016
Défi de mots de FRIPOU

Message aux Hommes
GREGAIRE est notre instinct mais il ne sait AIMER
Non plus se respecter ni offrir un SOURIRE
J’ai du mal à comprendre et aussi à décrire
L’hideux comportement qui nous fait essaimer

La haine et la fureur qui nous font blasphémer
De PARTAGER serait plus joli à écrire
Sur les murs de béton afin de circonscrire
Ce mal-être présent, il faut nous entr’aimer

Ainsi les VŒUX de PAIX ne seraient ILLUSOIRES
Les ANNEES à venir beaucoup moins dérisoires
Nous pourrions CHANTER enfin à tous les temps

Dans le pré, la FORET et même dans la vigne
A cueillir chaque fleur quand revient le printemps
Mais à condition que l’homme en fût plus digne
Lucienne le 13.01.2016

L’arbre et les lilas
Il était une fois une FORET magique
Dans laquelle vivait un vieil arbre très las
Il recherchait la PAIX entouré de lilas
Qui voulaient avec lui PARTAGER le tragique

Ils firent de beaux VŒUX au monde astrologique
Pour panser leur ami l’épargnant du verglas
Il lui fallait AIMER du doux printemps le glas
Et CHANTER les hivers en messe liturgique

Ainsi fort soulagé, le SOURIRE il reprit
Lors la neige tomba et très fort s’en éprit
De sentir ses flocons et ce gel illusoire

Parce qu’ils offraient l’eau dont il avait besoin
L’ANNEE fut très froide en cristaux dérisoires
Mais l’instinct GREGAIRE de lui avait pris soin
Lucienne le 14.01.2016

Grand cœur d'enfant
ILLUSOIRE est la PAIX dans ce monde méchant
Chaque jour a son lot de trop grandes blessures
Dans la FORET des sens et sur les commissures
Le SOURIRE est amer du lever au couchant

De funestes ANNEES en nos âmes touchant
La corde trop sensible aux laides bouffissures
Qui nous blessent encor laissant des meurtrissures
A CHANTER notre spleen de la vie trébuchant

Il nous faut PARTAGER tous ces VŒUX pacifiques
Et puis se remuer pour qu’ils soient prolifiques
Notre instinct GREGAIRE ne doit être vain mot

Ainsi nous pourrions AIMER en abondance
A l’instar de l’enfant, cet innocent marmot
Qui offre sans orgueil et nulle outrecuidance
Lucienne le 15.01.2016

Rêves de paix
Le SOURIRE aux lèvres et la PAIX dans mon cœur
Je vais sur le chemin pour AIMER mon grand frère
Qu’importe l’origine en cette nouvelle ère
Il me faut PARTAGER pour bannir la rancœur

Belle serait l’ANNEE à former un grand chœur
Pour CHANTER de saints VŒUX en larme moins amère
Chasser l’ILLUSOIRE de ces mains en colère
Qui ne savent prier en nef du Sacré-Cœur

Voire une autre église dans des Ave vulgaires*
Qui conviennent à tous et nos instincts GREGAIRES
Pourraient ainsi AIMER d’autres communautés

Qu’importe la couleur, notre sang est le même
Notre ciel est commun, nos FORETS sont beautés
Le sol nous appartient et le *coq notre emblème*
Lucienne le 15.01.2016
*ordinaires
*symbole de la vigilance

La nature sauvage
Dans l’immense FORET j’entends l’oiseau CHANTER
Un beau lied* de PAIX pareil à doux murmure
En cette belle ANNEE, là-bas sur la ramure
Le bel été s’en vient pour mon cœur enchanter

Et d’un grand SOURIRE je m’en vais plaisanter
Avec la nature pour PARTAGER la mûre
Qui croît en frais sous-bois et qui se claquemure
Dans un coin très ombreux que je vais déplanter

J’AIME ce fruit sauvage et mon instinct GREGAIRE
Me pousse à déguster cette drupe* vulgaire
Qui me désaltère et qui m’offre plaisir

Car mes VŒUX de désir ne sont pas ILLUSOIRES
La baie est trop bonne pour ne pas s’en saisir
Lors je compte cueillir ses fruits de mes cisoires*
Lucienne le 16.01.2016
Défi de mots de FRIPOU

Ecorchée vive
L’ILLUSOIRE SOURIRE qui berça mon enfance
Ne fut que feintise, je méconnus la PAIX
Que jamais ne perçus en mes actes crispés
Ne pouvant PARTAGER que larmes et souffrance

Dans ces ANNEES noires je ne fus qu’allégeance
Au diktat du père, les dés étaient pipés
Mon instinct GREGAIRE et mon hymen frappés
En pleine adolescence me furent pire outrance

J’aurais voulu CHANTER et AIMER mes parents
Ce me fut impossible en maux trop récurrents
Que mon père infligea à ma pauvre carcasse

Pour sa part ma mère en trop plein de boisson
Ne fit que larmoyer dans l’alcool qui fracasse
Et mes VŒUX avec Elle périrent en caisson
Lucienne le 16.01.2016

Mes souvenirs sont pour vous
De SOURIRE je n’eus en ma prime jeunesse
Je ne sus PARTAGER que des pleurs et des cris
Pourtant ces ANNEES, ce jour je les proscris
Car mon cœur est en PAIX et mon âme est faunesse

Je fus bonne fille à n’être point ânesse
J’eus toujours bel esprit et à l’heure où j’écris
Je ne regrette rien de la vie que j’inscris
Pour tous mes liseurs qui percent avec finesse

La FORËT de mes mots afin de les AIMER
De les faire CHANTER et de les essaimer
Doux VŒUX ILLUSOIRES que je ne peux suspendre

GREGAIRE est mon esprit pour quelqu’une et quelqu’un
Que mon verbe fut beau pour ma mémoire appendre
Pareille à ex voto que je voue à chacun
Lucienne le  17.01.2016

Message à l’homme des villes
L’ANNEE s’est amorcée en prières de PAIX
Et d’agréables VŒUX pour notre belle terre
Pour qu’elle perde à jamais sa morgue trop austère
A PARTAGER enfin les SOURIRES crispés

Le monde n’est pas fait pour ces discours trempés
En affreux vitriol où il souffre et s’altère
Il lui faudrait CHANTER et AIMER sans mystère
Deux mots magnifiques qui lui furent happés

Serait-ce ILLUSOIRE de croire à la tendresse
Et que revint l’amour sans nulle maladresse
L’homme de la FORET semble avoir tout compris

Son instinct GREGAIRE l’a aidé à survivre
Dans cette jungle épaisse où il a tout appris
Il est temps d’y cueillir son très grand savoir-vivre
Lucienne le 18.01.2016

Le monde des enfants
Quelle ILLUSOIRE PAIX que haut l’homme proclame
Qu’en est-il dans son cœur et son aveuglement
Quand il n’a de cesse et si fort habilement
D’allouer des armes au pays qui réclame

Je voudrais PARTAGER mes cris et mon calame
Pour cette ANNEE encor confraternellement
Avec tous les enfants qui luttent isolément
Pour que le SOURIRE sur les lèvres s’enflamme

Lors mes VŒUX vont vers eux perdus dans la FORET
Trop besoin de survivre à n’avoir d’intérêt
Que de rire et AIMER, c’est leur instinct GREGAIRE

Qui les poussent en pleurs, quelquefois à CHANTER
Car leur cœur est géant, ils n’ont d’âme vulgaire
Quand ils savent du fiel la douceur supplanter
Lucienne le 18.01.2016

L’homme et la vigne
Je voudrais PARTAGER ma coupe en doux SOURIRE
Serait-ce ILLUSOIRE de vouloir trop AIMER
Dans mon cœur est la PAIX, je la veux essaimer
Enfin boire et CHANTER en bulles à écrire

Une ANNEE est morte que je dois retranscrire
Ce fut un mauvais jus à ne point estimer
Et ses aigres instants sont à millésimer
Au fin fond des caveaux afin de les proscrire

Aussi je fais des VŒUX pour un cessez-le-feu
Et que tous les pays se prennent à ce jeu
De semer la FORET en crossettes* nouvelles

Le monde est un cépage où chaque homme a son rang
Vital est le pampre pour tailler des javelles*
Lors ce don GREGAIRE doit faire boomerang
Lucienne le 25.01.2016
*vignes
*Petits faisceaux de sarment.