Les blés d'or

LES BLÉS D’OR

Les blés d’or dans les champs ondulent en souplesse,
Caressés par les vents dès la pointe du jour,
Sous les flux éthérés aux accents de velours,
Qu’une houle topaze anime avec ivresse.

Et à perte de vue, sous un ciel de noblesse,
Cette terre emblavée où l’équilibre court,
Devient l’amphitryon des épis dont l’entour
Déploie, sous le soleil, un tapis de richesse.

Quelques coquelicots, baladins de splendeur,
Livrent, érubescents, dans la douce tiédeur,
Leur éclat de l’instant en habit de lumière.

Puis, dans l’orgueil du jour, d’un charme sans pareil,
Dont se vêt la nature ornée et coutumière,
Au geste du faucheur le temps prendra sommeil.

ANDRÉ

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La poésie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. (André Laugier)

Une belle et douce description de ces blés d'or qui ondulent sous le vent ! les coquelicots en habit de lumière donnent tout leur éclat !
Et pour terminer un magnifique vers :
"Au geste du faucheur le temps prendra sommeil. "
Le petit + qui fait aimer ce joli tableau !
On ressent tes sentiments devant ce paysage de notre belle nature !
sourir

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Les blés d'or 110108034927815720

Messages : 483 Date d'inscription : 11/03/2015 Age : 75 Localisation : Lot

Cela me fait penser à une chanson avec le même titre que chantait mon grand père...

Qu'aime-je le plus: ceci ou le souvenir?

Les deux mon capitaine
Bien à toi
Tonin

Messages : 109 Date d'inscription : 22/06/2015

Le parfum des blés d'or arrive jusqu'à moi, porté par l'harmonie de ton poème. J'ai ressenti combien la douceur des mots traduit la douceur du moment.

Merci, André, pour cette halte poétique.

Flamme a écrit:: Une belle et douce description de ces blés d'or qui ondulent sous le vent ! les coquelicots en habit de lumière donnent tout leur éclat !
Et pour terminer un magnifique vers :
"Au geste du faucheur le temps prendra sommeil. "
Le petit + qui fait aimer ce joli tableau !
On ressent tes sentiments devant ce paysage de notre belle nature !

Oui, je me suis assez appliqué pour exprimer ces images qui sont le reflet d'un décor de couleurs et de mouvement feutré. Ce que l’esprit voit le cœur le ressent. On ne peut qu’espérer dans la description de ces scènes champêtres, que les lecteurs le devinent et le partagent également.

Je te remercie vivement, FLAMME, pour tes mots de gentillesse et d'appréciation, en espérant mériter ce témoignage d'estime.

Nos très affectueux de tes Amis marseillais.

CARPE DIEM

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La poésie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. (André Laugier)

Tonin Dulot a écrit:: Cela me fait penser à une chanson avec le même titre que chantait mon grand père...

Qu'aime-je le plus: ceci ou le souvenir?

Les deux mon capitaine
Bien à toi
Tonin

TONIN d'associer cette nostalgique pensée de ton grand-père à mon évocation bucolique. Le souvenir est le patrimoine de notre mémoire. C'est grâce à lui que les choses prennent leur vraie place. Comme disait René CHAR : “Vivre, c'est s'obstiner à achever un souvenir".

Passe une agréable journée, malgré la canicule. Nous en souffrons tous... espérons qu'elle ne va pas s'éterniser.

CARPE DIEM

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La poésie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. (André Laugier)

lorrainepoesie a écrit:: Le parfum des blés d'or arrive jusqu'à moi, porté par l'harmonie de ton poème. J'ai ressenti combien la douceur des mots traduit la douceur du moment.

Merci, André, pour cette halte poétique.

Un très agréable commentaire, LORRAINE-POÉSIE, qui constitue aussi une savoureuse récompense pour ce sonnet dans lequel, une fois de plus, et selon mes attaches pour la poésie agreste, j'ai consacré mes vers à la Nature. Je ne m'en lasse pas tant je suis un admirateur invétéré des paysages;

Je te sais gré de ta lecture, de ton partage et de ce témoignage d'Amitié.

BEAUCOUP.

Je te souhaite de passer une excellente journée et j'en profite pour t'envoyer de CHALEUREUX marseillais.

CARPE DIEM et toute l'assurance de ma considération.

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La poésie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. (André Laugier)

» Dans les noirs blés ( Bandollière )