L'enfant de l'exil

SUBLIME PLUME DE MA FRANGINE FRIPOU...Ce qui semble une anecdote n'est que la VRAIE VERITE décrite avec discrétion et pudeur...CA FAIT MAL EN DEDANS...TU ES MERVEILLEUSE ma Chattounette...Merci de tes mots qui interpellent...MERCI....BISOUS DOUX

MOMO13 a écrit:

SUBLIME PLUME DE MA FRANGINE FRIPOU...Ce qui semble une anecdote n'est que la VRAIE VERITE décrite avec discrétion et pudeur...CA FAIT MAL EN DEDANS...TU ES MERVEILLEUSE ma Chattounette...Merci de tes mots qui interpellent...MERCI....BISOUS DOUX

Amarante a écrit:

Un poème qui remue les tripes !
Mis à part le fait qu'il est très bien écrit,  il évoque le problème terrible de l'exil dans des conditions épouvantables de plus en plus de victimes. J'entendais dernièrement à la télé ce chiffre monstrueux de 150 millions de gens actuellement en fuite de par le monde.

Mais en plus ton beau sonnet  traite d’un thème particulier qui me sidère. S’agit-il de réalité ou de fiction ?
Et s’il est réel, aidez-moi, moi qui ne suis plus très au courant de la législation francaise :
La fécondation in-vitro (puisque je crois comprendre que c’est de cela dont il s’agit) est-elle incluse dans les prestations médico-sociales auxquelles toute réfugiée politique admise sur le sol français a forcément droit ? Si oui, chapeau, la France est un modèle d’intégration …

Alors que certains pays nantis d’Europe, devant les déficits énormes du budget santé, en viennent à refuser à leurs propres ressortissants trop âgés le droit à la dialyse bi-hebdomadaire, pour ne citer que cet exemple... on en reste pantois, enfin moi, du moins !

Peut-on craindre que "le droit à l'enfant" l'emporte un jour ou l'autre sur le "droit à la santé tout court" (médicalement et financièrement parlant), quelle que soit la nationalité de la personne concernée ? Mais bon, je sens que je m'embarque dans du hors-sujet...

Comme le dit Momo avant moi CA FAIT MAL EN DEDANS

Amicalement

Onyx a écrit:

Voilà un beau sonnet qui réveille la conscience !

Ce très beau chemin de croix en vers, remue les tripes et donne envie d'encore plus s'investir, car cette "partie d'histoire", se multiplie à l'infini de nos jours.
Tout grain de sable apporté par chacun, peut devenir un torrent de bienfaits s'il s'additionne aux autres. Rien n'est inutile…

Merci à toi pour cet investissement.

Régis

fripou a écrit:

Elle voulait l'enfant, mais ne le pouvait pas
Faute de traitement pour Kurde de Syrie
Alors, elle a choisi l'exil de sa patrie
Un départ camouflé au risque du trépas.

Se cacher tout le jour et la nuit sans compas
Trouver le bon chemin comme une loterie
En oubliant ses pleurs de quitter sa fratrie
De laisser ses parents sur un dernier repas

Marcher, marcher sans fin pour regagner Paris
Passager clandestin aux rues de Saint Denis
Au pied d'un horizon peuplé d'incertitude

Un cousin contacté, propose un logement
Une petite chambre, un abri de fortune
Pour apprendre à rêver au jour d'enfantement...

Un sonnet tellement d'actualité, si réaliste et saisissant par la force des mots et de l'image dramatique qu'il dégage, que je ne pouvais que le mettre en citation, Chère FRIPOU.

C'est de la "poésie-reportage" en même temps qu'une vibrante démonstration de l'absurdité de la guerre, des douleurs et des conséquences tragiques de l'exil. Il n'y a d'amis, d'épouses, de pères et de frères que dans la patrie. L'exilé partout est seul.

UN SONNET ÉMOUVANT dans le sujet, et SUPERBE dans l'écriture.



Nos PLUS CHALEUREUX et une douce soirée à toi, FRIPOU.

CARPE DIEM

vikthor a écrit:

c'est une belle histoire merci de nous la partager

Flamme a écrit:

La personne en question a été surprise de voir un petit bout de son aventure en poème, et avait cru qu'on ne l'écoutait que d'une oreille....elle a du en avoir de l'indifférence dans sa vie, la pauvre !!!!
Merci pour elle, cela fait plaisir de voir de l'émotion pour ces quelques vers !
Un magnifique poème sur une jeunesse difficile !

AnnieB a écrit:

Un grand merci d'évoquer cette belle histoire d'une vie retrouvée. La force de tes mots nous interpelle.
Belle journée
Bisous

Amarante a écrit:

Je ne crois pas qu'il s'agisse de fécondation in vitro mais plutôt d'un traitement gynécologique particulier. Les Kurdes étant maltraités dans un grand nombre de contrées du globe ne peuvent accéder à ces traitements. Alors elle a choisi l'exil et la France lui a offert le droit de résidence du fait du traitement de sa stérilité. Voici maintenant une quinzaine d'années qu'elle est ici et désormais mère de 3 beaux enfants. Alors je ne sais si la chose serait encore possible aujourd'hui mais en tout cas cela l'était à l'époque. Je sais qu'elle est parvenu à faire venir sa maman pour l'écarter de la guerre civile qui sévit dans son pays. Mais lors de notre conversation elle a bien précisé qu'elle avait obtenu son visa de résidence non en raison de la guerre mais bien à cause de son traitement inenvisageable dans son pays d'origine.
Voila ce que je pouvais te préciser. Belle journée.


***

Merci beaucoup pour ces précisions, qui changent bien entendu tout à ma compréhension de ce poème et surtout à mon étonnement concernant les prestations médicales auxquelles cette malheureuse femme a eu droit à l'époque. Je me demande si, quinze ans plus tard, vue la situation actuelle, il en serait de même.
Comment faire face à toute cette misère ? C'est terrible et ce n'est qu'un début !