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 La pensée et les sons. (Essai)

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AuteurMessage
André Laugier

André Laugier


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MessageSujet: La pensée et les sons. (Essai)   La pensée et les sons.  (Essai) EmptyLun 13 Avr - 12:01



LA PENSÉE ET LES SONS.


La langue apparaît comme l'instrument logique de la communication, se modelant sur les schémas universels de la pensée. L'enseignement de la grammaire française reste profondément marqué, malgré les progrès de la linguistique. La constitution des phrases est l'objet de la syntaxe dont l'existence particulière à la poésie est un des éléments qui fait la spécificité du langage poétique. La poésie classique versifiée, en général plus proche, grammaticalement s'entend, de la prose que ne le sont nombre de poèmes contemporains, a néanmoins des caractères propres, bien reconnaissables : fréquence des inversions (autrement dit bouleversement dans l'ordre des mots), des ellipses en particulier, qui sont des figures de construction consistant à supprimer des mots qui seraient nécessaires à une construction complète, mais dont l'absence n'empêche pas la clarté de sens.

Prenons un exemple : "Je t'aimais inconstant, qu'aurais-je fait fidèle ?" (Célèbre vers tiré d'Andromaque).

On constatera que cette "contraction" volontaire de la phrase permet un effet "plus développé", mais "moins puissant" que si l'auteur avait écrit :

"Je t'aimais alors que tu étais inconstant ; combien t'aurais-je aimé si tu avais été fidèle ?"

On s'en rend compte, pour obtenir un alexandrin qui est techniquement parfait dans le sens du contexte, est levée l'ambiguïté possible de l'adjectif épicène fidèle qui, grammaticalement, peut aussi bien se rapporter à la deuxième personne sous-entendue qu'à la première personne. Les notions sont des catégories grammaticales, les moyens d'expression sont les "procédés morphologiques". La recherche d'une description strictement fonctionnelle a amené les linguistes à élaborer des techniques de plus en plus précises, mais, hélas, de plus en plus complexes. Tous les linguistes ne sont pas convaincus de la validité de l'analyse dite "structurale" développée à partir du modèle fourni par la phonologie en écartant l'étude de la signification. Il existe plusieurs courants de pensées au niveau des méthodes d'analyse permettant de dégager les traits pertinents de la signification. Tous ont le mérite de soulever un débat (qui reste théorique) sur les problèmes de la méthodologie de la linguistique, mais aussi sur les fondements de la base scientifique.

La linguistique historique a élaboré sa méthode scientifique au cours du XIX° siècle. On lui doit une méthode comparative dont les principes sont universellement reconnus et restent, de nos jours, largement acceptables. En fait, la linguistique historique étudie l'histoire des langues, à la fois apportant des matériaux et empruntant des principes d'explication à la "linguistique évolutive" et à la "linguistique comparative" qui recherche les appartenances historiques des langues en soumettant leurs structures à une méthode scientifique de comparaison.

Le problème de l'origine du langage a été posé dans l'Antiquité par les philosophes grecs qui, discutant des rapports entre les notions et les termes qui les désignent, reconnaissaient soit une relation naturelle entre le nom et la chose, soit l'effet d'une convention ou de hasard.

Pour certains chercheurs comme Steinthal, en 1851, le langage n'est pas apparu au moment de l'histoire. Pour lui, il naît systématiquement quand la vie psychique a atteint un certain développement, comme cela a lieu chez chaque enfant. Mais toutes ces théories manquaient de fondements scientifiques. Là réside l'écueil. Aucun résultat tangible n'a été tiré de l'idée directrice qu'il existe des relations entre le développement du langage et celui des organes qui le commandent, ainsi que des rapports sociaux qui les conditionnent.

Certains linguistes ont cherché, cependant, à associer cette évolution du langage à l'évolution des sociétés. Dans son ensemble, l'ancienne grammaire générale s'oppose à l'actuelle linguistique générale en ce qu'elle part de l'esprit pour trouver dans le langage les manifestations de ces lois. Mais dans la mesure où la linguistique générale parvient, peu à peu, à établir des caractéristiques communes à tous les modes d'expression de la pensée, elle peut prendre de nouveau la forme d'une grammaire générale.

En fait, et pour conclure ce petit exposé qui demanderait de très nombreuses pages aux fins d'une analyse exhaustive, il n'est pas inutile de se référer à l'étude rigoureuse faite par F. de Saussure, et tant discutée depuis. D'après lui, "le signe linguistique est le total résultant de l'association d'un signifiant et d'un signifié ; le signifiant correspondant, en gros, à l'image acoustique, et le signifié au concept."

ANDRÉ


_________________
La poésie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. (André Laugier)
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